La Crau naturelle — c’est-à-dire la partie non urbanisée — s’étend sur environ 30 000 hectares de paysages remarquables. Elle se divise en trois grandes zones, chacune avec ses spécificités :
Crau verte (12 000 à 15 000 ha)
Irriguée par les eaux détournées de la Durance via un réseau de canaux, elle forme un paysage étonnamment verdoyant pour la région. Elle se subdivise en deux parties :Les vergers, riches en cultures fruitières.
Les prairies de fauche, connues pour le fameux foin de Crau AOP, produit sur 10 093 hectares en 2024.
La Crau verte se distingue aussi par ses haies arborées bordant les canaux, lui donnant un air de bocage provençal, rare sous ce climat méditerranéen.
Crau sèche (~10 000 ha)
Ici s’étend une steppe de galets unique en Europe occidentale. C’est le cœur naturel et historique de la Crau. Elle accueille chaque année entre 100 000 et 120 000 brebis, perpétuant un pastoralisme ancestral, parmi les plus anciens de France. Un paysage aride, sauvage, profondément vivant.Crau humide (2 000 à 3 000 ha)
Ce sont les zones marécageuses situées entre la Crau sèche et le Rhône. On y trouve roselières, prairies inondables et étangs. À l’ouest, une forêt de chênes verts (Coustière de Crau) marque la transition entre milieux secs et zones humides. On y ajoute les petites zones dispersées et morcelées autour des étangs au sein de la Crau verte. 👍Greg - 12 juin 2025
