
Pour être tout à fait exact, le tourton n’est pas strictement provençal au sens administratif. Non, il vient de la vallée du Champsaur, donc du Dauphiné (même si aujourd’hui, cette vallée est devenue une zone régionale PACA). Mais attention : dans le sud de cette vallée, l’esprit provençal plane quand même ! Certains parlent même de « Provence alpine » pour cette zone un peu hybride. 😎
Pour le tourton, aucune polémique : il a conquis la Provence alpine grâce aux Gavots — ces habitants des montagnes qui parlent le provençal alpin et qui n’ont pas peur de voyager. Entre transhumances et foires rurales, les Gavots ont diffusé la recette comme des influenceurs avant l’heure.
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Le nom « tourton » viendrait de l’occitan torton, qui signifie un petit gâteau ou coussin fourré. Et effectivement, le tourton ressemble à un petit oreiller dodu, d’où son joli surnom de « coussin du petit Jésus », parfait pour un repas de Noël convivial.
Petite anecdote sympa : certains anciens laissaient un tourton près du four ou du foyer la nuit de Noël, comme offrande symbolique. Un petit geste pour dire « abondance, s’il te plaît, cette année ! »
Le tourton est une petite pâte fine (farine + eau), fourrée et frite à l’huile. Le classique ? Salé, garni de pomme de terre, épinards, choux, poireaux ou fromage de chèvre, parfois avec un peu de lardons ou d’herbes du jardin. Et puis, version moderne : sucré, avec les fameuses pommes des Alpes, des fruits rouges, du miel… ou même du chocolat, parce qu’on ne dit jamais non au chocolat.
Simple, rustique, réconfortant : le tourton, c’est un peu le symbole gourmand du monde d’antan. Alors, à vous de vous lancer dans sa confection… ou de grimper dans les Alpes pour dénicher cette petite merveille dans un commerce local. Et croyez-moi, ça vaut le détour ! 👍
Greg - 8 decembre 2025






