
Si l’on parle du calendrier imprimé, celui avec des petites fenêtres qui cachent des chocolats, des jouets ou parfois — pour les plus courageux — des sachets de tisane détox, la réponse est : pas du tout ! Rien de provençal là-dedans. 😎
En revanche, si l’on évoque le décompte de l’Avent dans sa version artisanale, instinctive, un peu bricolée… alors là, oui, la Provence peut lever la main.
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Petit retour en arrière. L’Avent existe quasiment depuis les débuts du christianisme, presque en même temps que Noël lui-même, parce qu’une grande fête demande forcément une grande préparation. Et spoiler : à l’origine, l’Avent ressemblait beaucoup moins à un festival de décoration et marchés lumineux et beaucoup plus à un mini-Carême. Privations, retenue, semi-jeûne : l’ambiance était plus austère que paillettes.
Durant ces quatre semaines hautement spirituelles, les croyants rythmaient leur quotidien en notant chaque journée quelque part : un mur, une porte, un repère dans la maison, un objet, une petite réserve de nourriture… Bref, un calendrier de l’Avent avant l’heure, très simple mais très vivant.
En ce sens, on peut tout à fait dire que le calendrier de l’Avent est une tradition chrétienne universelle, en Provence comme partout ailleurs.
Pour l’histoire croustillante : les premiers à fabriquer un calendrier en carton furent les protestants allemands, au début du XIXᵉ siècle — autant dire assez tard ! Ces ancêtres de nos calendriers modernes cachaient… non, pas du chocolat… mais des images pieuses. Une sorte d’amusement spirituel pour enfants sages.
Puis, comme Coca-Cola a transformé saint Nicolas en Père Noël rouge vif, les chocolatiers ont joyeusement transformé le calendrier de l’Avent en fabrique quotidienne de cacao. Et le reste appartient à l’histoire… sucrée ! 👍
Greg - 29 novembre 2025










