Un regard synthétique sur l’art roman et gothique en Provence, entre tradition méditerranéenne et spécificité régionale. 😎
Roman Provençal
Entre cigales et
pierre locale, le roman provençal (XIe-XIIe s.) c’est la dolce vita minerale : murs épais, petites ouvertures, voûtes en berceau… bref, du solide, du rustique, du soleil et zéro chichi. Une architecture qui sent bon l'huile d'olive et la messe en latin. Moins austère que le roman classique du Nord, il aime arrondir les angles, mettre teintes chaudes — un peu comme une chapelle qui te tendrait un verre de rosé.
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Gothique provençal
Et puis voilà le gothique provençal (XIIIe-XVe s.), qui débarque tout en élévation avec ses arcs brisés, ses pinacles timides et ses grandes fenêtres. Mais attention : on reste en Provence, hein ! Pas de débauche de gargouilles comme à Paris, ici le gothique a pris un bain de soleil. Moins flamboyant que son cousin du Nord, il garde les pieds sur terre… tout en essayant de toucher le ciel, tranquillement, à la provençale.
Baroque provençal
Quant au baroque provençal, inutile d’en faire tout un opéra : limité aux grandes villes comme Aix, Marseille ou Nice, il se distingue surtout par une sobriété (par rapport au baroque classique) qui ferait presque croire qu’il a oublié d’être baroque. 👍
