Bon, ok, on joue à pile ou face avec le viaduc de la Côtière (banlieue est de Lyon) : quelques mètres nous séparent… mais le nôtre est “remarquable”. Pourquoi ? Parce qu’il ne se contente pas de franchir une vallée : il s’intègre dans le paysage et arbore une architecture qui en jette. Et toc ! 😎
Vous l’avez sûrement déjà croisé sans même y prêter attention, en passant dessous sur la D10 entre Aix et La Fare‑les‑Oliviers. Sa couleur ocre-grise, ses piliers élancés à fût hexagonal avec chapiteaux (oui, comme des colonnes antiques) et sa courbe panoramique donnent un effet stylé garanti.
Et ce n’est pas tout : là où il surplombe l’autoroute A8, les piliers se transforment en grands arcs en béton qui ressemblent à des arcades antiques (comme les aqueducs romains).
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Quelques chiffres qui claquent
- Longueur : 1 730–1 733 m,
- Tablier : 30 000 tonnes,
- Piles : 36, chacune culminant à 50 m,
- Durée de construction : 2 ans seulement,
- Résistant aux tremblements de terre (posible chez nous),
- Architecte : Charles Lavigne, le même génie derrière le fameux Pont de Normandie.
Petit rappel de vocabulaire : c’est un viaduc, pas juste un pont. La différence ? Un pont franchit un obstacle, un viaduc franchit… une vallée. Détail pour jouer les pros.
Et si vous voulez vraiment l’admirer dans toute sa splendeur, il faut grimper sur les collines environnantes. Perso, je l’ai fait pour prendre des photos et… wow ! Voir un TGV filer à 300 km/h sur ce mastodonte de béton, au milieu de la garrigue provençale, c’est carrément unique. 👍
