
Je suis passé par Pélissanne à l’occasion de la fête des transhumances, j’en ai profité pour faire un petit détour par le cœur historique. Franchement ? On est pile dans l’ambiance des villages voisins, genre Saint-Cannat : ces bourgs tranquilles qu’on traverse souvent sans même lever le pied de l’accélérateur. Par contre : un dimanche d’automne, pour une pause café, ç'est le genre de petite sortie idéale. 😎
Autant être honnête : le cœur historique se plie en 5 ruelles, top chrono. Mais c’est justement ce côté mini-circuit piéton qui en fait tout le charme. Après 10 minutes de marche molle, vous aurez identifié direct les deux spots stratégiques pour la pause collation : la place de l’église (classique mais efficace) et l’entrée du beffroi, sous les platanes. Là, vous vous installez, vous observez la vie qui passe, et vous devenez en cinq minutes expert en commérages locaux. Ambiance "tiens, lui on l'a vu passer tout à l'heure" !
Mais le vrai twist de Pélissanne, celui qui vous reste dans la tête longtemps après la visite, c’est ce pélican. Oui oui, un pélican. Symbole de la commune, placardé un peu partout, et en version géante sur le rond-point de la D572 quand on arrive de Salon. La fontaine devant le béffroi porte aussi son nom.
Pourquoi un pélican ? On soupçonne un vieux calembour provençal : le nom ancien du village, “Pellisane”, sonnerait comme “pélican”. Et vu que l’oiseau en question est aussi une grosse star du symbolisme chrétien (le genre à nourrir ses petits avec son propre bec bien garni, façon Christ auto-sacrificiel), on a là un combo parfait entre jeu de mots, foi, et branding local de compétition. 👍
Greg - 4 juin 2025