
Encore une pépite du patrimoine aixois : le cloître de la cathédrale Saint-Sauveur. Déjà, la cathédrale en elle-même, c’est un mille-feuille architectural géant - un mix baroque-gothico-romano-antique - posée tranquillou sur les ruines d’un ancien temple d'Apollon. Et en prime, un baptistère paléochrétien, un des plus vieux de France. Autant dire qu’on joue en ligue des champions niveau patrimoine. 😎
Mais attendez, le clou du spectacle... c’est le cloître. Oui, un cloître dans une cathédrale, ce qui est déjà pas banal. Et pas n’importe quel cloître : un patchwork sculpté, un truc qui part dans tous les sens, un peu comme si les moines-sculpteurs s’étaient dit : « Et si on se lâchait complètement cette fois-ci ? »
Des colonnes toutes plus cheloues les unes que les autres
À première vue, tu te dis : bon, un cloître, sympa, avec son petit jardin zen au milieu. Et puis, tu regardes d’un peu plus près… et là, surprise : chaque colonne est différente. Certaines sont rondes, d'autres hexagonales, y'en a même une torsadée comme un chewing-gum. Et les chapiteaux (le haut de la colonne), c’est le feu d’artifice : monstre reptilien, évangélistes, centaures, saints, diables et j’en passe.Mais LE truc qui met tout le monde d’accord, c’est les quatre piliers d’angle, dédiés à chaque évangéliste et leur animal totémique. Chacun son style, chacun sa vibe. Mais surtout, celui avec la colonne en spirale et le lion de Saint Marc dessus… là on touche au boss final du cloître mystique.
Un cloître ou un grimoire en pierre ?
En vrai, ce cloître, c’est un escape game ésotérique grandeur nature. Chaque sculpture est un symbole, une énigme biblique ou païenne, voire carrément alchimique. On croise des références à l’Ancien Testament, au Nouveau, à la fin du monde, à l’au-delà…Bref, si t’as une âme de moine kabbaliste, d'historien mystique ou juste un bon sens de l’observation, tu vas kiffer ce lieu comme un trésor caché.
A la fois, un cloître ouvert sur le ciel est une passerelle spirituelle entre ciel et terre, Dieu et l’homme. Le parcours autour est un chemin initiatique, et le jardin central un symbole du paradis perdu. Bref : méditation, contemplation… et migraine mystique assurée si tu veux tout comprendre.
Conclusion ? Le cloître de la cathédrale d’Aix, c’est pas juste un bel endroit, c’est un concentré de mysticisme, d’art roman sous acide, de symboles tordus et d’histoire sacrée. 👍
Greg - 26 juin 2025